Mardi 7 octobre 2025 de 10h30 à 15h – Journée professionnelle
Une initiative consacrée à la réalité de l’illettrisme en Belgique francophone.
Par des rencontres, des échanges et des ateliers, nous explorerons la réalité de l’illettrisme pour mieux le connaître, le repérer et mieux prendre en compte les adultes illettrés en croisant les expériences entre professionnel.le.s, futur.e.s professionnel.le.s et associations.
En Belgique, 1 adulte sur 10 a des difficultés pour lire et écrire ! Le saviez-vous ?
1 adulte sur 10 c’est aussi 1 parent sur 10, 1 patient sur 10, 1 client sur 10, 1 travailleur sur 10, 1 usager sur 10 des transports et services publics ! Tant d’aspects de la vie courante pour lesquels des démarches a priori banales peuvent devenir de véritables parcours du combattant lorsqu’on ne maîtrise pas la lecture, l’écriture, les mathématiques ou les savoirs numériques. Tant de situations qui entraînent des difficultés, de l’exclusion et parfois du danger.
Pour qui ?
Toute personne en charge de groupes d’adolescents et d’adultes :
– CPAS, écoles de devoirs, enseignant.e.s, équipes de direction d’écoles, secteur de l’Aide à la jeunesse…
– Les étudiants d’écoles secondaires des options qui se dirigent vers des métiers de contact, sciences et techniques sociales, aide-soignant.es, futur.e.s enseignant.e.s…
Déroulement :
9h30 : Accueil
10h : Introduction et projection du documentaire Lire et tracer (20′)
11h : Ateliers
(Les ateliers se dérouleront plusieurs fois sur la journée pour que vous puissiez participer à au moins trois d’entre eux, l’horaire vous sera communiqué en amont afin que vous puissiez vous y inscrire).
Atelier « Pourquoi l’illettrisme en Belgique ? »
animé par Nadja Wyvekens (PAC Brabant wallon)
A travers une animation interactive, les participantes et participants se questionneront sur ce qu’est l’illettrisme, comment il se définit, mais aussi pourquoi il perdure dans un pays où l’éducation est obligatoire. Que nous révèlent les chiffres de l’illettrisme sur notre société?
Atelier « L’illettrisme, toutes et tous concernés ? »
animé par Yannis Belguenani (Lire et Ecrire Brabant wallon)
Sous forme de débat organisé, les participantes et participants réfléchiront et échangeront leurs idées et expériences pour mieux prendre en compte les personnes illettrées : comment mieux les accueillir ? Comment adapter son travail ? Mais aussi comment se rendre compte que la personne est en difficulté avec la lecture et l’écriture ?
Atelier « L’illettrisme, on s’en (sans) parle ? »
animé par Delphine Charlier (Lire et Ecrire Brabant wallon)
Pourquoi parler de leur situation d’illettrisme avec les personnes concernées ? Est-ce une bonne idée ? Et comment le faire sans qu’elles se sentent jugées ou choquées ? Les participantes et participants discuteront des réponses à apporter à ces questions à travers des exercices concrets.
Création de pictogrammes
animé par Sylvia Pigarella (Cc Tubize)
« Un petit dessin vaut-il vraiment mieux qu’un discours » comme dit l’adage ?
Un pictogramme est-il plus lisible qu’une information écrite ?
Quels sont les besoins des personnes en apprentissage ou en difficulté de lecture ?
Comment les pictogrammes pourraient mieux s’adapter à toutes et tous ?
Nous réfléchirons ensemble à ces questions par une discussion et un atelier créatif aussi instructif que ludique.
13h 20 : Ateliers (suite)
14h20 : Mise en commun
Où ?
Au Centre culturel de Tubize
Gratuit sur réservation via ce lien
Une organisation de Lire & écrire Brabant wallon – Le réseau des Ecrivains Publics (PAC) – CADRECI – Centre culturel de Tubize
Mercredi 8 octobre 2025 à 19h30 – Ciné-débat : Louise Violet
Drame historique réalisé par Eric Besnard
Avec Alexandra Lamy, Grégory Gadebois, Jérôme Kircher
2024 – 1h48 minutes
L’histoire :
1889. Envoyée dans un village de la campagne française, l’institutrice Louise Violet doit y imposer l’école de la République (gratuite, obligatoire et laïque). Une mission qui ne la rend populaire ni auprès des enfants… ni auprès des parents.
Tout public
Tarif : 7€ – 6€ – carte de 10 places 50€ • Réservation via ce lien
Dans le cadre de la sensibilisation à l’illettrisme et à l’apprentissage du français langue étrangère, en partenariat avec Lire et écrire Bw et le réseau des Écrivains publics – PAC Brabançonne
Femmes et vélo
Constatant combien l’expérience diffère entre cyclistes femmes et hommes, et face au manque de ressources adaptées, l’idée est née de créer un espace où toutes les femmes, quelles que soient leurs réalités, puissent se retrouver autour du vélo : un outil de liberté, de santé et de confiance en soi.
Cette table ronde, née de la rencontre avec deux verviétoises passionnées de vélo, a pour objectif de permettre une première rencontre entre femmes qui pratiquent ou non le vélo, afin d’exprimer en toute liberté leur expérience, évoquer les difficultés rencontrées, ou encore leurs envies. Tout cela dans un espace d’échange franc, bienveillant, et accessible à TOUTES.
Le mouvement Présence et Action Culturelles vous propose un espace anti-patriarcal de construction et d’échanges pour appréhender le phénomène « tradwives » , en présence de :
« Tradwives » ou « épouses traditionnelles », mot désignant un mode de vie incitant les femmes à revenir à une vie plus traditionnelle, de la femme au foyer, toute dévouée à son mari, à ses enfants et excellant (odieusement) dans l’entretien de sa maison.
Derrière des filtres pastel et une esthétique léchée inspirée de la bourgeoise des années 1950 se cache un projet de société bien plus sombre, à rebours des droits conquis par les femmes. Un projet au service d’une démarche patriarcale, conservatrice et capitaliste qui vise à confiner les femmes à la sphère domestique et à nier leur émancipation.
Au travers d’une rencontre participative, nous vous proposons de nous rassembler pour mieux en saisir les mécanismes.
Rejoignez-nous pour déjouer les pièges de cette nouvelle forme de propagande domestique !
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Infos pratiques :
Atelier de détournement de l’esthétique « tradwives », collages, slogans, et discours progressistes comme riposte au conservatisme !
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Infos pratiques :
Lecture collective du livre Pourquoi les Kevin ne deviennent pas médecins (et autres phénomènes de société expliqués) d’Étienne Guertin-Tardif, selon la méthode de l’arpentage, en partenariat avec les Équipes populaires Brabant wallon.
Avec un grand talent de conteur et de vulgarisateur, l’auteur enquête sur un ensemble de faits étonnants et invite les lecteurices à remonter avec lui jusqu’à la source de chaque mystère.
Le livre
Saviez-vous que les enfants nés en été obtiennent souvent de moins bons résultats que leurs pairs à l’école et reçoivent plus souvent un diagnostic de TDAH ? Que le nombre de suicides a diminué pendant la pandémie Covid-19 ? Ou que les personnes prénommées Kevin sont moins susceptibles de faire des études en médecine que les autres ? Ces faits établis statistiquement peuvent être expliqués lorsqu’on les examine à travers la loupe des sociologues…
La méthode
L’arpentage est une méthode de lecture collective d’un livre, issue de l’éducation populaire. Lors d’un temps déterminé, plusieurs participant·e·s se partagent un document écrit (essai, fiction, ou même roman graphique) et chacun·e en lit une courte partie. Ensuite, les participant·e·s mettent en commun avec les autres membres du groupe le contenu de leur lecture, leurs appréciations, positives comme négatives, afin de construire une lecture critique. Il n’est pas nécessaire de lire le livre à l’avance ni de l’acheter pour venir à un arpentage.
L’auteur
Activité gratuite, ouverte à tous sans prérequis
Venez participer à un atelier d’écriture à la Bouquinerie du Pub ! Crayon, pointe bic ou stylo plume, ou encore clavier… Nous serons là pour vous accueillir et vous inviter à mélanger les mots, à faire valser les phrases, à envoyer en l’air les textes. Ensemble… “partageons nos histoires” !
Bienvenue à tous et à toutes, pas de prérequis. Activité gratuite.
Inscriptions auprès de Christophe : 0486 52 62 37 –
Pourquoi venir à un atelier d’écriture ? D’abord, peut-être, parce que l’écriture est réputée être, en général, une activité solitaire. Le fait de se rassembler à plusieurs, en un lieu donné, entre personnes désireuses de se frotter à leur envie d’écrire, permet de faire émerger des dynamiques de collaboration et des synergies créatives. Le collectif stimule l’écriture et le temps de communication (voir plan ci-dessous) autorise les participant·es à rendre immédiatement audible leur production.
L’atelier d’écriture vise la promotion de la démocratie culturelle, dont la production d’écrits est bien entendu l’une des finalités visées par l’activité elle-même. Pour autant, avec une importance équivalente, d’autres aspects sont constitutifs de ce dispositif : le rassemblement en collectif, l’écoute, l’émulation, la capacité de lire sa production afin de la partager immédiatement avec d’autres. Il s’agit de s’approprier un mode d’expression (l’écriture à visée littéraire) réputé élitiste, solitaire, réservé à des personnes dotées de dispositions spécifiques. L’atelier n’exclut pas les textes à portée introspective, le partage d’expérience, il n’en demeure pas moins que la démarche mobilise plutôt la capacité de chacun·e à jouer et se jouer des formes, le détournement, le jeu avec les registres du langage, de manière à désacraliser le statut bourgeois des notions d’écriture littéraire, d’œuvre et d’auteur. En terme de dynamique, l’atelier se veut participatif : les participant·e·s sont invité·e·s à proposer des consignes ou des thèmes. Le cadre même, établi collectivement, reste négociable et adaptable en fonction des départs et arrivées, de l’évolution même du groupe.
L’atelier d’écriture se déroule d’après le plan suivant, qui comprend 5 phases :
– Mise en contexte en fonction de la thématique
– Formulation d’une consigne (ou proposition d’écriture)
– Écriture (individuelle ou collective, selon le dispositif)
– Lecture à haute voix des textes par les participant·es, juste après leur rédaction
– Retours critiques, constructifs et bienveillants sur les productions par l’ensemble du groupe et l’intervenant·e
Bien que l’oral soit central dans nos interactions quotidiennes, nous avons peu d’occasions de nous exercer à « l’art de la parole ». C’est ce que nous vous proposons de faire lors de l’atelier Ose t’exprimer : écouter les points de vue divers pour s’en nourrir ; formuler son point de vue de manière construite et argumentée.
Thématique du mois : Pourquoi avons-nous peur ?
Nous commencerons par des exercices sur la forme de notre communication, notre non-verbal (ton de voix, gestuelle…); puis nous dialoguerons librement autour de divers sujets de société qui nous concernent tous et toutes.
En travaillant notre communication, nous prendrons conscience du pouvoir des mots sur nos manières de voir le monde. Nous apprendrons aussi à repérer les possibles manipulations dont nous pourrions être victimes en tant qu’auditeur·rices pour garder notre esprit critique à l’affût !
Pas de conférence, pas d’experts, juste des citoyen∙nes ayant envie de s’exprimer et d’écouter les avis des autres. Le tout encadré par un∙e animateur∙rice qui sera en charge de faciliter la parole pour s’assurer que chacun∙e arrive à trouver sa place.
Info pratiques : Activité gratuite. Ouverte à tous et toutes, sans prérequis.
Inscriptions auprès de la Maison Ouverte Ose Aller : 0471 21 00 23 –
Donner rendez-vous à votre envie d’écrire ? C’est possible ! Nous serons là pour vous accueillir et vous inviter à mélanger les mots, à faire valser les phrases, à envoyer en l’air les textes ! Rendez-vous au Domaine des Possibles pour explorer vos imaginaires, horizons désirables et autres possibles à faire naître sous votre plume…
Activité gratuite. Ouverte à toute et à tous
Inscriptions par ">e-mail ou au 0486 52 62 37
Pourquoi venir à un atelier d’écriture ? D’abord, peut-être, parce que l’écriture est réputée être, en général, une activité solitaire. Le fait de se rassembler à plusieurs, en un lieu donné, entre personnes désireuses de se frotter à leur envie d’écrire, permet de faire émerger des dynamiques de collaboration et des synergies créatives. Le collectif stimule l’écriture et le temps de communication autorise les participant·es à rendre immédiatement audible leur production.
L’atelier d’écriture vise la promotion de la démocratie culturelle, dont la production d’écrits est bien entendu l’une des finalités visées par l’activité elle-même. Pour autant, avec une importance équivalente, d’autres aspects sont constitutifs de ce dispositif : le rassemblement en collectif, l’écoute, l’émulation, la capacité de lire sa production afin de la partager immédiatement avec d’autres. Il s’agit de s’approprier un mode d’expression (l’écriture à visée littéraire) réputé élitiste, solitaire, réservé à des personnes dotées de dispositions spécifiques.
L’atelier n’exclut pas les textes à portée introspective, le partage d’expérience, il n’en demeure pas moins que la démarche mobilise plutôt la capacité de chacun·e à jouer et se jouer des formes, le détournement, le jeu avec les registres du langage, de manière à désacraliser le statut bourgeois des notions d’écriture littéraire, d’œuvre et d’auteur. En terme de dynamique, l’atelier se veut participatif : les participant·e·s sont invité·e·s à proposer des consignes ou des thèmes. Le cadre même, établi collectivement, reste négociable et adaptable en fonction des départs et arrivées, de l’évolution même du groupe.
L’atelier d’écriture se déroule d’après le plan suivant, qui comprend 5 phases :
– Mise en contexte en fonction de la thématique
– Formulation d’une consigne (ou proposition d’écriture)
– Écriture (individuelle ou collective, selon le dispositif)
– Lecture à haute voix des textes par les participant·es, juste après leur rédaction
– Retours critiques, constructifs et bienveillants sur les productions par l’ensemble du groupe et l’intervenant·e
La Plateforme Pauvreté de La Louvière, dont la Régionale P.A.C. du Centre est partenaire, organise la “Marche du Trop Plein” – parade militante pour revendiquer les droits de toutes et de tous – le 16/10 au sein de l’espace public louviérois, à 11h (départ du Théâtre, Place Communale de La Louvière).
Pour celles et ceux qui aimeraient participer aux ateliers préparatifs de la Marche, merci de contacter Marie au 0495/805904 :
Planning des ateliers au choix (sculpture, calicots, chorale), rue de la Barette, 261, 7100 Saint-Vaast : le 18/09 (13h-16h30), le 25/09, le 02/10 et le 09/10 (10h-16h).
© Présence et Action Culturelles